Le respect des femmes, et surtout la mère, était l’une des plus importantes valeurs humaines dans la civilisation égyptienne, reconnaissant son rôle, en particulier. Elle jouissait d’un grand statut comme source de vie et symbole de chaleur, et a été décrite comme « bien-aimée et incomparablement unique ».
Les Egyptiens antiques nous ont précédés de milliers d’années en célébrant la maternité. Un papyrus appartenant à l’Ancien Empire égyptien, il y a environ cinq mille ans, a été trouvé, et dans lequel la mère était célébrée. Les Egyptiens ont choisi la date de la célébration de la mère dans les derniers mois de la crue du Nil, quand les terres fertiles sont destinées à semer les graines profitant de toute fertilité de la nature en Egypte. Il s’agissait du mois de «Hator » dans l’ancien calendrier égyptien, dérivé d’Hathor qui est la déesse de la beauté et de la maternité. Et le sens d’Hathor (Hat Hor) est : la nourrice du dieu Hor. Dans l’Egypte ancienne le Nil était nommé : « mère qui donne la vie, la fertilité, la prospérité et le développement ».
La fête des Mères a été célébrée avec le lever du soleil, dont la lumière et le rayonnement étaient considérés comme un message du dieu des cieux pour partager les félicitations. En ce jour-là, des présents et des statues sacrées qui représentent la maternité étaient placés dans la chambre de la mère ; et la statue d’Isis portant son fils Horus était considérée comme un symbole de la maternité, et un symbole pour la fête des Mères ; et on
plaçait autour d’elle des fleurs, des offrandes et des présents sacrés à cette occasion. Il a été constaté dans la plupart des tombes du Nouvel Empire égyptien beaucoup de papyrus et d’ostraca modernes (fragments de poterie et de pierres), avec des textes pour la mère dans sa fête.